Présentation du service

Les raisons d'une prise en charge des rhumatismes inflammatoires et des maladies systémiques :

Ce sont les affections rhumatologiques les plus difficiles à prendre en charge, ce qui justifie leur suivi dans un CHU :

• examens immunologiques spécialisés ;
• nécessité de pratique d'examens morphologiques notamment vasculaires, d'imagerie ou par prélèvement direct à visée anatomo-pathologique ;
• présentation polymorphe avec atteintes viscérales nécessitant une prise en charge globale au-delà du cadre de la rhumatologie.

Les travaux de recherche du service ont pour grande part été réalisés en collaboration avec le service d'immunologie du CHU de Brest, particulièrement spécialisé et compétent en immuno-rhumatologie. Des liens se sont néanmoins aussi tissés avec d’autres équipes de recherches, notamment dans le domaine de la génétique, de l’anatomopathologie, de pédiatrie, d’orthopédie et d’imagerie médicale.

Les pathologies prises en charge

De façon schématique, la rhumatologie comprend les trois volets suivants :

• Pathologie rachidienne (discale et articulaire).
• Pathologie osseuse (déminéralisation osseuse, tumeurs et dystrophies osseuses).
• Pathologies articulaires (rhumatismes inflammatoires et maladies systémiques, arthrose) et périarticulaires (tendinites et ténosynovites).

Mais, du fait du très grand nombre d'affections incluses dans le champ même de la rhumatologie ainsi définie ou à ses frontières, elle est au carrefour d'autres spécialités :

• Infectiologie : Infections ostéo-articulaires, manifestations rhumatologiques des maladies virales (VIH et hépatite C notamment).
• Cancérologie et hématologie : métastases osseuses, maladie de Kahler, manifestations ostéo-articulaires des hémopathies, tumeurs primitives.
• Dermatologie : maladies systémiques.
• Douleur chronique cancéreuse et non cancéreuse.
• Imagerie et radiodiagnostic : réalisation et interprétation d'échographie, radiographie, TDM, IRM, et ostéodensitométrie.
• Médecine interne : maladies systémiques.
• Médecine du sport : médecine et traumatologie du sport.
• Neurologie : pathologies radiculaires et tronculaires périphériques.
• Orthopédie : chirurgie du rachis, des tendons et des articulations.
• Pédiatrie : rhumatologie pédiatrique.

La rhumatologie en milieu hospitalier

L’hospitalisation continue permet de prendre en charge les pathologies dont la sévérité et/ou la complexité imposent une prise en charge inaccessible aux rhumatologues libéraux :

• maintien à domicile impossible, par exemple en cas de poussée sévère de rhumatisme inflammatoire, de lombalgie, de lombosciatique, de tassements vertébraux bénins ou malins.
• nécessité d’examen ou de traitement spécifiquement hospitalier, par exemple perfusions de biothérapies, d’Ilomédine, traitements antibiotiques.
• gestes locaux tels que les synoviorthèses, ponction de disque.

L’hospitalisation de jour permet de prendre en charge à moindres frais les pathologies qui justifient :

• Un avis clinique spécialisé couplé à la réalisation de gestes techniques ou d'examens complémentaires.
• Des examens regroupables.
• Des traitements de courte durée (perfusion ou gestes locaux ambulatoires).

La consultation en milieu hospitalier doit :

• Assurer une consultation d’urgence pour les patients hospitalisés dans les autres services et présentant une affection rhumatologique aiguë ou complexe.
• Offrir aux rhumatologues libéraux des consultations spécialisées pour les cas complexes.
• Accueillir les patients qui ne peuvent être pris en charge en milieu libéral (sans couverture sociale et incapables de faire une avance de frais).
• Prendre en charge directement ou à la demande des médecins généralistes les patients qui souhaitent une prise en charge en milieu public, ce qui permet en outre aux médecins hospitaliers et plus encore aux médecins en formations (étudiants en médecine générale, médecine du sport, médecine interne et DES de rhumatologie) de garder une vision de la spécialité proche de celle des médecins libéraux.
• Permettre de faire des gestes techniques, regrouper des examens complémentaires, et faire de l’éducation thérapeutique (notamment dans le cadre des bilans pré biothérapies).

Chaque médecin temps plein du service consulte deux demi-journées par semaine, les autres activités étant dédiées à d’autres formes de prise en charge clinique consultation dans le cadre de protocoles de recherche, hôpital de jour, hospitalisation continue, consultations multidisciplinaires (du lupus, du syndrome de Sjogren, des vascularites, médico-chirurgicales), l’enseignement et la recherche.

Les médecins-attachés assurent des consultations hebdomadaires.

Une consultation est délocalisée à Carhaix, deux fois par mois.

Le service se trouve au CHU de la Cavale Blanche et compte 30 lits. 

Présentation du service

La psychiatrie de la personne âgée prend d’abord en considération, dans une dynamique d’accompagnement global individualisé, la souffrance psychique du sujet vieillissant et s’engage, en concertation et collaboration avec le médecin généraliste du malade, à assurer une qualité de soins, une continuité des soins suivant une approche médicopsychologique comprenant une visée clinique consciencieuse et une réflexion éthique soutenue.

Il s’agit en effet d’une pratique qui s’organise autour de la personne et de ses besoins. Ainsi, le travail est par définition pluri professionnel et interdisciplinaire. Les approches des réseaux de soins et de santé sont partie intégrante des parcours des personnes.

Elle s’occupe également des manifestations psychiatriques et comportementales liées aux maladies neurodégénératives, dont la maladie d’Alzheimer.
C’est une discipline d’excellence car une maladie psychiatrique peut en effet se manifester chez le sujet âgé sous des formes atypiques et peut être difficile à différencier du vieillissement ou d’une maladie somatique du fait des nombreuses interférences.

Placé sous la responsabilité du Docteur Cyril Hazif-Thomas, le pôle intersectoriel de Psychiatrie de la personne âgée prend en charge des patients âgés de plus de 70 ans présentant une souffrance psychique liée à des affections somatiques :

• troubles anxieux, bipolaires, dépressifs,
• troubles cognitifs.

Parallèlement à l’hospitalisation complète, le CHRU de Brest met à la disposition des patients et de leurs familles différentes alternatives telles que : l’hôpital de jour, de semaine ou de nuit, les soins ambulatoires de consultations en Centre Médico-Psychologique, l’hospitalisation à domicile, le réseau des EHPAD, des maisons de retraite et des foyers-logement de Brest et sa région.

Hôpital de Bohars

Hospitalisation complète

• Hôpital de Bohars, route de Ploudalmézeau
• Unité Stéredenn Vor (26 lits)
   

L’équipe soignante se compose de praticiens hospitaliers psychiatre et gériatre, d’internes (médecine générale et psychiatrie), d’un cadre supérieur, de cadres de santé, d’un.e psychologue clinicien.ne, d’un.e assistant.e social.e, d’infirmiers (ères), d’aide-soignant (e)s et d’agents de service hospitalier.

Contact : 02 98 01 50 36

Unité Mobile de Géronto-Psychiatrie 

L’équipe intervient sur des situations de crise et est composée d’un médecin psychiatre, d’un interne DES de Psychiatrie, d’un mi-temps de cadre de santé infirmier, de 6 infirmières éprouvées au travail de secteur et d’un mi-temps d’assistante sociale. Un temps partiel de psychologue clinicienne complète cette activité ambulatoire intersectorielle.

Contact : 02 98 01 53 02
 

Hôpital de jour

1er étage de l'Unité Stereden Vor  - Contact : 02 98 01 52 72

L’équipe comporte un médecin psychiatre, 1 mi-temps de cadre infirmier, 5 infirmiers (ières), un temps de secrétariat et d’assistante sociale, un temps de psychologue.

Capacité d’accueil de 20 patients par jour de 9h à 17h, 5 jours par semaine.

La demande d’admission peut être formulée par le médecin traitant, par le psychiatre traitant, par le psychiatre de l’unité de l’hospitalisation complète ainsi que par un médecin coordonnateur de l’EHPAD.
 

Consultations

Tour Médicale - Contact : 02 98 01 50 27 - Horaires : de 9h à 17h

Structures externes

Centre Médico Psychologique Saint-Saëns : Soins ambulatoires et consultations.

Contact : 02 98 80 40 61

Centre Médico Psychologique Ponchelet : Soins ambulatoires et consultations.

Contact : 02 98 33 49 62

Présentation du service

Il existe deux lieux principaux : l’Hôpital Psychiatrique de Bohars et le Centre Winnicott auxquels sont rattachées les antennes de Crozon, de Plouzané et de Plougastel.

Afin d’accompagner au mieux ces jeunes patients et leurs familles, la prise en charge est assurée par des équipes soignantes pluridisciplinaires : pédopsychiatres et internes en psychiatrie, pédiatres, psychologues, orthophonistes, cadres de santé, éducateurs, psychomotriciens, instituteurs, infirmiers, aides-soignants, assistantes sociales. La mission de ces équipes est d’établir, en alliance avec les parents et les différents partenaires engagés dans le domaine de l’enfance et de l’adolescence, un projet thérapeutique adapté à chaque enfant et sa famille.

Le service assure une activité hospitalière, ambulatoire (consultations, bilans, accueil en groupe thérapeutique, accueil de jour) et en hospitalisation (séquentielle, complète), organisée dans un premier niveau de pédopsychiatrie générale et préventive et un deuxième niveau, organisé par filières ou unités dédiées : filière troubles de développement, filière troubles sévères de comportement,  psychiatrie périnatale, pédopsychiatrie de liaison, dispositif troubles de comportement alimentaire et dispositif «Psychothérapie, psychotraumatisme et résilience ».

Par ailleurs, par sa mission hospitalo-universitaire, le service a aussi l’impératif de développer des activités d’expertise et de haute spécialisation associées à l’enseignement et la recherche.

Premier niveau

La pédopsychiatrie générale et préventive

Cette filière réunit les unités complémentaires suivantes :

Centre Médico Psychologique Winnicott

Y sont attachés le CMPI Crozon (Clos du Bois – rue Nominoë - CROZON) et l’AMP Plouzané (Centre social La Courte échelle – Espace Eric Tabarly – 4, rue Anatole Le Braz – PLOUZANE) : accueil ambulatoire des enfants nécessitant une consultation en pédopsychiatrie. L’enfant et sa famille sont reçus par une infirmière / psychologue / éducateur et orientés ensuite vers un médecin pédopsychiatre  si besoin. Différents types de suivis ambulatoires peuvent être proposés : psychomotricité, psychothérapie, groupe thérapeutique… 

Centres d’Activité Thérapeutique à Temps Partiel

Centre Psychothérapeutique Winnicott, pour les enfants et adolescents qui nécessitent un suivi rapproché : accueil en groupes thérapeutiques et en individuel si nécessaire, avec différents supports et des approches intégratives.

Deux unités :

• pour les enfants de 6 à 11 ans
• pour les adolescents de 11 à 16 ans

Unité de Diagnostic Autisme (UDA)

Au Centre Psychothérapeutique Winnicott, tous les médecins du service : évaluation diagnostique standardisée pour les enfants atteints d’un Trouble du Spectre de l’Autisme (niveau 2 de complexité). 
 

Deuxième niveau

Filières thématiques spécialisées 

Filière Troubles de développement

Cette filière coordonne les actions de diagnostic spécialisé et de traitement des enfants présentant des troubles du développement, généralement sévères.

La filière réunit principalement sur le site du Centre Psychothérapeutique Winnicott et de l’hôpital de Bohars les unités complémentaires suivantes :

Les hôpitaux de jours

• UNIDEP (Unité d’intervention développementale précoce), pour les enfants âgés de moins de 3 ans, au Centre Winnicott
• Hôpital de jour La Marelle (enfants de 3 à 6 ans), à l'hôpital de Bohars : jusqu’à 30 enfants en développant des accueils à temps partiel. L’admission dans l’unité se fait après consultations médicales préalables du praticien responsable de l’unité, et une période dite d’observation.
• Hôpital de jour Winnicott (enfants de 6 à 12 ans), au Centre Winnicott

Le Service d’Éducation et de Soins Spécialisés à Domicile

• SESSAD Autisme au Centre Winnicott, auquel sont attachés l’unité d’enseignement en maternelle (UEM), le dispositif d’auto régulation (DAR) et l’unité d’enseignement en élémentaire autisme (UEEA) ; structure médico-sociale.
• Les unités d’évaluation diagnostique enfant et adulte pour le département de Finistère (UEDE, UEA) du Centre Ressource Autisme de Bretagne : évaluation diagnostique niveau 3 (expert) pour les Troubles du Spectre de l’Autisme.

Filière Troubles Sévères du Comportement (TSC)

Cette filière réunit sur le site de l’hôpital de Bohars les unités complémentaires suivantes :

Centre de soins pour enfants et adolescents (CDSEA)

Unité d’hospitalisation temps plein pour les enfants de 6 à 16 ans présentant des troubles graves décompensés et/ou des situations d’urgences.

Équipe Mobile d’Accompagnement Spécialisé (EMAS)

Équipe mobile de soins pédopsychiatriques intervenant pour des situations complexes et instables, de manière programmée, avec des rendez-vous réguliers, tant au domicile familial qu’auprès des institutions et équipes partenaires (familles d’accueil, foyers de la protection de l’enfance, équipes pédagogiques, …).

Accueil de Jour (AdJ)

Proposant des activités à médiation en semaine, prenant utilement place dans les projets de soins de la filière par les cadres aménagés proposés et aidant à soutenir les projets de vie de l’enfant.

MUTA’JEUNES

Dispositif partenarial et d’échanges inter-disciplinaires réunissant depuis 2007, autour de la problématique des « adolescents difficiles », le CHRU de Brest (SHUPEA), le département (ASE, DEF, CDEF, CDAS), la fondation Ildys, l’association Don Bosco, l’association de la Sauvegarde 29 (ITES, DITEP, services de suites et AEMO), l’association Avel Mor, l’Éducation nationale (service sociale à destination des élèves), les Papillons Blancs du Finistère (Pôle Éducation scolarisation), la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ), la gendarmerie (M2PF).

Dispositif MADEO

Projet d’accueil en maison (3 places) ou famille d’accueil (3 places) dont le portage institutionnel est double avec le service hospitalo universitaire de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent du CHU de Brest et le Conseil Départemental de Finistère (CDEF).   

Unités et dispositifs transversaux thématiques

Pédopsychiatrie de liaison, à l’Hôpital Morvan, Av Foch, Brest

Urgences pédiatriques et les services d’hospitalisations en pédiatrie, avis pédopsychiatrique pour les enfants se présentant aux urgences pédiatriques ou hospitalisés dans les services de pédiatrie.

Dr Pierre Antoine LEROUX
Dr Nolwenn DISSAUX 
Cadre de santé : Mme Marion HERNOULT

Psychiatrie périnatale, petite enfance 

• Unité Bébé Parentalité (UBP) : 

- Consultations ambulatoires pour les enfants de moins de 3 ans, Hôpital de Bohars 
- Visites à Domicile Thérapeutiques (VADT) : une équipe intervenant directement auprès des dyades mère-enfant notamment à domicile, et des consultations multidisciplinaires spécialisées en pédopsychiatrie du nourrisson et du très jeune enfant et leur famille (thérapie conjointe, psychomotricité…)   
Hôpital de Bohars 
Dr Cécile GRANIER
Cadre de santé : Mme Séverine BESSON
Secrétariat : 02 98 01 50 47

• Psychiatrie périnatale : une activité de pédopsychiatrie périnatale (avis de pédopsychiatrie périnatale dans les services du pôle Femme Mère Enfant, consultations ambulatoires et visites à domicile) associé à l’activité de psychiatrie périnatale adulte.

Hôpital Morvan 

Dr Isabelle TOKPANOU, psychiatre, et Dr Florence MOREL, pédopsychiatre
Dr Geraud-Welby psychiatre d’adulte et médecin coordinatrice de la filière de soin de psychiatrie périnatale
Cadre de santé : Mme Séverine BESSON
Secrétariat : 02 98 01 50 47

Dispositif Troubles de Comportement Alimentaire (TCA)

Activité de consultation mixte pour diagnostiquer et assurer les soins au quotidien de patients souffrant de troubles de comportement alimentaire suivis en  ambulatoire ou  hospitalisés en pédiatrie; participation aux soins, sur site, de patients hospitalisés en soins de suite anorexie au Centre de Perharidy, fondation ILDYS, Roscoff ; lits dédiés sur l’hospitalisation complète au CDSEA  pour les patients souffrant de TCA.

Dr Marianne PITON GERMES, pédiatre, coordinatrice du dispositif
Dr Anne Sophie LANCIEN
 Cadre de santé : Mme Séverine BESSON  

Unité « Psychothérapies, psychotraumatismes, résilience » : unité transversale.

Activité spécifique de bilans, d’enseignement et de suivis psychothérapique, en particulier du psychotraumatisme complexe (en articulation avec le Centre de référence psychotrauma de Bretagne).  Différentes pratiques sont développées : thérapies bifocales, thérapies basées sur l’attachement, Mindfullness, thérapies existentielles, thérapies cognitives et comportementales, thérapies corporelles,  thérapies centrées sur le trauma.….

Pr Guillaume BRONSARD
Dr Nolwen DISSAUX
Cadre de santé : Mme Séverine BESSON  
 

Présentation du service

Hôpital de Bohars

• Unité Ar Brug (20 lits)
  Troubles des Conduites Alimentaires (TCA) : Dans l’unité Ar Brug, 3 lits sont dédiés à la prise en charge spécialisée des patients souffrant de Troubles des Conduites Alimentaires (Anorexie, Boulimie)
• Unité Enez 2 (20 lits)
• Unité Al Lann (21 lits)

Ces trois unités sont spécialisées dans la prise en charge de Psychiatrie Générale soit en hospitalisation complète, soit en hospitalisation de jour ou de nuit. En fonction de leur lieu de résidence, les patients y sont admis sur programmation ou via les urgences psychiatriques de La Cavale Blanche. Les soins y sont dispensés par une équipe s’appuyant sur les compétences de psychiatres, de psychologues et d’infirmiers (ères) et a pour mission d’assurer la continuité des soins en psychiatrie générale à toutes les étapes de la prise en charge et de l’accompagner dans ses relations avec son environnement (famille, communauté, travail). Les patients peuvent aussi y être reçus (sur rendez-vous auprès du secrétariat) en consultation de psychiatrie générale par le médecin responsable. Un volet préventif est aussi assuré.

• Unité Aven (20 lits)
  Cette unité est dédiée aux soins de réhabilitation psychosociale, c’est-à-dire un ensemble de procédés visant à aider les personnes souffrant de troubles psychiques sévères à atteindre un niveau satisfaisant d’adaptation à la communauté et d’indépendance au sein de celle-ci. À travers ces aspects fonctionnels, la réhabilitation favorise le rétablissement de ces personnes. En s’appuyant sur les capacités préservées et en les mobilisant pour pallier les troubles générés par la maladie, elle mise sur les forces mobilisables et permet, de surcroît, d’améliorer l’estime de soi et la confiance en soi.

Dédié à la psychiatrie générale, le secteur 3 dispose de deux unités d’hospitalisation continue où sont admis (en fonction de leur lieu de résidence) des patients souffrant de troubles psychiatriques et ce, après un entretien préalable avec un praticien hospitalier ou suite à une prise en charge par les urgences psychiatriques. Les patients sont admis après une consultation aux urgences psychiatriques.

• Unité de soins Ar Raden (21 lits)
• Unité de soins Kelenn (21 lits)

Lors de son séjour, le patient bénéficie de visites médicales, d’entretiens individuels et familiaux par une équipe pluridisciplinaire : praticiens hospitaliers, cadres de santé, infirmiers(ères), psychologues, ergothérapeutes, assistante sociale, secrétaires, agents de services hospitaliers. Plusieurs activités thérapeutiques lui sont proposées : ergothérapie, détente corporelle, cuisine, sport…

• Unité An Eol (21 lits)
• Unité Kan ar Mor (21 lits)

Lors de son séjour, le patient est accueilli, traité et accompagné par une équipe pluridisciplinaire : psychiatres praticiens hospitaliers, cadres de santé, infirmiers (ères), psychologues, assistante sociale, secrétaires, agents des services hospitaliers.

• Unité de psychiatrie périnatale
  En étroite collaboration avec les services de psychiatrie infanto-juvénile et la maternité, elle participe à la prévention et au suivi des troubles psychiques survenant au cours de la période périnatale. 
• Centre de consultation

Secteurs 1 & 2

Unité d’Accueil Médico-Psychologique Anjela Duval

L’unité s’adresse aux jeunes adultes âgés de 15 à 25 ans en situation de crise (geste suicidaire ou conduite à risque). Y sont proposés : l’hospitalisation continue ou de nuit (15 lits), les consultations médicales et psychologiques et une cellule de prévention et d’étude du suicide.

UniTEA & CEVUP

La CEVuP et l’UniTEA sont deux services ambulatoires de détection et d’intervention précoce pour les patients présentant des symptômes d’allure psychotique. Ces deux services se situent à l’hôpital Morvan et travaillent en étroite collaboration.

Quelle différence ?

La CEVuP (Consultation d’Évaluation de la Vulnérabilité Psychologique) reçoit des adolescent.e.s et jeunes adultes de 15 à 30 ans confrontés à des perturbations psychologiques ou comportementales dont l’évolution pourrait être celle d’un trouble psychotique. A l’issue d’une évaluation multidisciplinaire, un accompagnement peut être proposé durant 2 ans si le patient présente un risque avéré d’évolution vers un trouble psychiatrique constitué.

L’UniTEA (Unité d’accueil et d’accompagnement des Troubles Emergents de l’Adolescent et du jeune adulte) propose quant à elle des soins et une prise en charge pour des adolescent.e.s et jeunes adultes de 15 à 30 ans ayant manifestement déjà présenté un premier épisode psychotique (PEP). La prise en charge ambulatoire renforcée est proposée durant 3 ans. Si à l’issue de ce suivi, le patient nécessite encore des soins réguliers, un relais vers les structures de la psychiatrie de secteur (CMP, hospitalisation, etc…) est organisé en amont.

Pourquoi ? 

Prendre en charge de manière précoce des patients à risque de développer un trouble psychotique ou ayant fait un premier épisode psychotique permet d’améliorer le pronostic global et la qualité de vie des patients.

Comment ?

Le dispositif d’accompagnement proposé est le suivant : 

• Entretien médical préalable
• Bilan d’évaluation élargi (Biologique, Neuropsychologique, Psychologique, Echelles d’évaluation)
• Restitution des bilans d’évaluation au patient et à son entourage avec son accord.
• Si indiqué par l’équipe : Accompagnement individualisé par un.e infirmièr.e référent.e « case manager » qui accompagne le patient dans les sphères scolaires, éducatives, sociales familiales, sanitaires…. Il/Elle dispose d’un numéro direct et est joignable par les patients suivis ou leur famille du lundi au vendredi.
• L’accompagnement se fait également à travers des groupes thérapeutiques animés par les infirmièr.e.s et/ou le psychologue et/ou la neuropsychologue, et un groupe de soutien à destination de l’entourage.

Centre de Jour Ponchelet

Centre d’Accueil Thérapeutique à Temps Partiel (CATTP)

Y sont accueillis les patients déjà pris en charge sur le plan psychiatrique.
Missions : accueil thérapeutique basé sur l’écoute, l’échange et la proposition d’activités permettant de lutter contre l’isolement, de travailler le lien relationnel dans un but d’autonomisation du patient.

Centre de Consultations Médico-Psychologique (CMP)

L'accueil de personnes nécessitant une consultation psychiatrique.
Les patients y sont reçus soit par une infirmière avec ou sans rendez-vous soit par un médecin sur rendez-vous, sur avis d’une infirmière ou sur demande du médecin traitant.

CMP/CATTP de Saint-Renan

Ce CMP/CATTP articule ses missions sur deux niveaux : les consultations médicales et/ou infirmières d’une part, et d’autre part, un accompagnement thérapeutique basé sur l’échange et les activités.

CMP / CATTP de Plabennec

Centre de jour de proximité. Consultations / Activités thérapeutiques

Psychiatrie de liaison, hôpital de la Cavale Blanche

Deux praticiens hospitaliers et deux psychologues assurent, à la demande des professionnels, des consultations de psychiatrie, dans les services de Morvan, de la Cavale Blanche et de Guilers.

Centre Expert Dépression Résistante et Centre Expert Troubles Bipolaires

Ces centres reçoivent les patients adressés par leur psychiatre ou leur médecin généraliste, et qui présentent une suspicion/un diagnostic de dépression résistante ou de trouble bipolaire.

Secteur 3

Centre d'Accueil en Psychiatrie Bellevue (CAP)

Cette unité de soins s’adresse aux auteurs de violence sexuelle. Sous la conduite d’une équipe de psychiatres et de psychologues, plusieurs types de prise en charge y sont proposés : suivi individuel, groupes de parole, entretiens familiaux.

Centre de Ressources sur les Auteurs de Violence Sexuelle (CRAVS)

Le CRAVS est un lieu d’information, de formation et de soutien au service des professionnels de la Santé, de la Justice et de l’Action Sociale dans le cadre du suivi des auteurs de violences sexuelles. Via ses antennes de Brest et Rennes, le CRAVS se positionne comme une interface dédiée à l’animation et la promotion d’un réseau régional.

Les actions du CRAVS s’appuient sur les compétences et l’engagement d’équipes spécialisées : psychiatres, psychologues, criminologue, documentaliste et secrétaire.

Basées sur l’échange, le travail en équipe et le partage d’expérience, les missions du CRAVS s’articulent sur quatre orientations:

• Mission Réseau : mission transversale aux autres missions visant à favoriser les échanges entre professionnels au niveau régional.
• Mission Information : organisation de colloques, de journées d’étude (débat et réflexion sur une thématique) et de synthèses cliniques (soutien d’un professionnel dans la prise en charge d’un patient en particulier).
• Mission Formation : mission de formation continue programmée à l’année (cf calendrier) et formations spécifiques organisées à la demande et selon les besoins des équipes de professionnels.
• Mission Recherches : participation à des groupes de recherche et de travail sur une question spécifique

Plus de renseignements

Unité de soins pour les auteurs de violences conjugales

Cette unité de soins intersectorielle s’adresse aux hommes et femmes, auteurs de violences conjugales. Cette unité propose une prise en charge psychologique. Une orientation vers des professionnels de santé (infirmier, psychiatre) sera également possible selon la situation de la personne.

Secteur 4

Intégré au pôle de psychiatrie générale, ce secteur assure les missions de traitement des pathologies psychiatriques générales en termes de prévention, de soins et de réinsertion pour les quartiers de Brest rive droite, les communes de Guilers, Le Relecq-Kerhuon et Plougastel Daoulas.

Dispositif de soins et d’accompagnement extrahospitalier

CMP Rive Droite – Recouvrance

Le secteur 4 de Psychiatries d’Adultes est doté  d’un Centre Médico-Psychologique chargé de l’accueil et de l’accompagnement des usagers bénéficiant déjà ou justifiant de soins psychiatriques. Il regroupe l’ensemble des activités extrahospitalières du service.

EMIS (Équipe Mobile Intersectorielle)

Elle est chargée de la prise en charge médico-infirmière à domicile des pathologies psychiatriques sur l’ensemble de la métropole brestoise. Le recours à ce dispositif est demandé par un médecin et nécessite l’accord du patient.

Présentation du service

En réponse à ces problèmes de dépendance, le CHU déploie un service intersectoriel dédié à la prise en charge des patients ainsi qu’à l’accompagnement de leur entourage. Structure de niveau 3, le service intersectoriel d’addictologie comporte huit unités.

Unité d’Hospitalisation LASEGUE

D’une capacité d’accueil de 19 lits, cette unité s’adresse aux patients nécessitant une hospitalisation dans le cadre d’un sevrage et d’une cure (sevrage complexe). L’équipe soignante se compose de médecins psychiatres-addictologues et généralistes, de psychologues, d’une assistante sociale, d’infirmiers (ères), d’aides-soignant(e)s, d’agents de service hospitalier et d’une secrétaire.

Unité d'Hospitalisation de jour ATICA

Cette unité accueille des patients bénéficiant d'une cure - temps d'initialisation du traitement de la dépendance psychique - et aux patients en hospitalisations partielles. Les patients bénéficient de soins dispensés par une de médecins psychiatres et addictologues, de psychologue, d’assistante sociale, d’infirmiers (ères), d’agent de service hospitalier et de secrétaire.

Unité d’Addictologie de Liaison (ELSA)

Cette unité de consultation s’adresse aux patients hospitalisés dans les services de médecine, de chirurgie, d'obstétrique et de soins de suite et ayant des problèmes liés à leur de consommation d’alcool ou de produits psychotropes. Sont attachés des temps de psychiatres-addictologues hospitaliers, de cadre de santé, d'infirmières, d'assistante sociale et de secrétaire.

Centre d’Alcoologie J.-F. et C. Menez (CSAPA)

Ce centre de consultations reçoit toute personne confrontée à des difficultés liées à l’alcool. Y sont dispensées gratuitement des consultations d’alcoologie. L’équipe se compose de temps médicaux (psychiatres, addictologues), de psychologue, de cadre de santé, de diététicienne, d’infirmières et de secrétaire.

Centre Accueil Drogue Information (CSAPA)

Spécialisé dans les soins pour les addictions aux opiacés, au cannabis et aux addictions comportementales, le Centre ADI s’articule sur plusieurs niveaux d’accueil :

• Des consultations spécialisées avec les différents professionnels
• Six appartements individuels de post-cure mis à la disposition de patients sevrés ou sous traitement de substitution aux opiacés.
• Un centre méthadone chargé de mettre en place le traitement de substitution.
• Des consultations dédiées aux jeunes consommateurs : CJC

L’équipe soignante se compose de médecins (psychiatres, addictologues), de psychologues, d'assistants sociaux, de cadre de santé, d'infirmiers (ères) et de secrétaire.

Centre Familles et Addictions (CSAPA)

Ce centre de consultation reçoit toute personne confrontée en tant qu'entourage à des difficultés liées à l’alcool, aux toxiques ou aux dépendances comportementales. Les membres de l'entourage peuvent se faire aider par des entretiens individuels, des groupes ou des entretiens de couple et  de famille. L’équipe se compose de temps de médecins (psychiatres, addictologues), de cadre de santé, de psychologue, d’infirmières et de secrétaire.

Centre Accueil Précarité (PASS et EMPP)

En soutien aux équipes médicales et paramédicales du CHU et en lien avec les intervenants médico-sociaux en particulier de la ville de Brest, cette unité a pour mission la prise en charge thérapeutique des patients en situation de grande précarité ;  notamment, en se déplaçant directement auprès des personnes en difficulté (EMPP). Les différentes actions de l’unité sont assurées par des temps médicaux, d'assistantes sociales, de cadre de santé,  d'infirmier s (ières), de psychologue.

Le Centre Accueil Précarité est le Centre PASS Régional de Référence

Pôle Spécialisé Régional d'Addictions aux Jeux

Pôle de référence régional, il a pour objectif de développer les modalités de prise en charge des patients dépendants aux jeux (en particulier les jeux d'argent et de hasard) et aux addictions comportementales.  Ce pôle coordonne les différentes équipes bretonnes impliquées dans ces prises en charge, favorise les échanges de pratiques et les formations. Piloté par un addictologue.

Étude clinique Prevado

« Efficacité d’un programme de PREVention ciblé des conduites addictives (PréVenture) chez des ADOlescents vulnérables

Le programme PréVenture a été développé à l'Université de Montréal au Canada. Ce programme de prévention a été conçu pour aider les adolescents à acquérir des compétences utiles pour faire face à une situation, à se fixer des objectifs à long terme et à canaliser leur personnalité pour les atteindre.

Les adolescents participants à l’étude PREVADO seront tirés au sort en 2 groupes :

• Groupe contrôle : l’adolescent continue son suivi habituel
• Groupe intervention : l’adolescent continue son suivi habituel et participera à 2 ateliers PréVenture (1h30 par atelier réalisé en distanciel)

L’Ophtalmologie médicale

Le CHU de Brest offre un service d’excellence en ophtalmologie, reconnu à l’échelle nationale et internationale pour  la qualité de son équipe, la richesse de son plateau technique et son accès à l’innovation.  Les chirurgies réfractives constituent un des grands domaines d’excellence du service qui a été pionnier en chirurgie de la myopie dès les années 1990. Par ailleurs, dans la chirurgie de la cataracte, nous utilisons le laser Femtoseconde, pour lequel nous avons été sélectionnés par le ministère de la Santé afin de réaliser l’évaluation de l’impact médico-économique de cette avancée technologique.
Pr Béatrice Cochener, cheffe de service

L’Ophtalmologie médicale correspond à la prise en charge en termes de dépistage, diagnostic et traitement des maladies oculaires qui donnent lieu à un traitement médical ou parfois chirurgical. 
On distingue 2 catégories de pathologies oculaires :

Pathologies du segment antérieur

• La sclère ou « blanc de l’œil », recouverte de conjonctive, peut rougir, gonfler, s’accompagner de sécrétions en cas d’inflammation (ex : conjonctivite allergique), d’infection (ex : conjonctivite virale) ou de rupture d’un petit vaisseau.
• La cornée, première lentille de l’œil, est très innervée. Son atteinte par infection, inflammation, traumatisme… entraîne une kératite qui se traduit par des douleurs importantes et une diminution de l’acuité visuelle.
• Le cristallin, seconde lentille, joue un rôle combiné avec la pupille dans le mécanisme de l’accommodation. Avec le temps, il augmente son volume et altère sa transparence, devenant alors cataracte qui entraîne un changement de la vision. En dehors de l’âge, il existe d’autres causes (traumatique, métabolique, congénitale…) d’opacification du cristallin.
• Le glaucome correspond à la dégradation du nerf optique. Il se détecte par une altération du champ visuel, une montée durable de la pression intraoculaire et d’autres outils d’imagerie. Cette forme de glaucome s’intègre dans la catégorie des glaucomes chroniques à angle ouvert (glaucome à pression normale, pigmentaire…) d’évolution insidieuse, non douloureuse et irréversible. Ceci justifie une mesure périodique de la tension oculaire et du fond d’œil, surtout à partir de 50 ans et d’autant plus qu’il existe un terrain familial. Plus exceptionnel, le glaucome aigu par fermeture de l’angle est lié à un problème de blocage soudain de la circulation du liquide remplissant le segment antérieur de l’œil. Son terrain prédisposant est en particulier la forte hypermétropie. Le tableau de révélation est aigu avec douleur majeure autour de l’œil, chute de vision et malaise général.
• Les strabismes décrivent toutes les formes de déviation des yeux qui ne travaillent plus en synergie. Un strabisme peut être corrigé par lunettes, lentilles (ou chirurgie). Au-delà de 7 ans, en fin du développement oculaire, le strabisme est constitué (avec amblyopie) et peut conduire si besoin à une chirurgie. La prise en charge place en collaboration étroite l’ophtalmologiste et l’orthoptiste.

Les pathologies du segment postérieur

• Les rétinopathies regroupent toutes les atteintes de la rétine, qu’elles soient d’origine infectieuse (toxoplasmose, herpès…), inflammatoire et immunitaire (dégénérescences évolutives souvent intégrées à des maladies inflammatoires qui touchent d’autres organes) ou congénitales (rétinite pigmentaire…). Elles s’expriment par une baisse progressive de la vision, ceci avec ou sans rougeur et douleur.
• Complications vasculaires de la rétine. Tissu très irrigué, la rétine peut être le siège d’un accident vasculaire par occlusion d’une artère ou compression d’une veine, se traduisant par une chute soudaine de la vue.
• aladies du nerf optique : la pathologie la plus fréquente est sans nul doute le glaucome. Mais il existe d’autres neuropathies oculaires : toxique (alcool, chimique…), infectieuse, inflammatoire, voire tumorale.
• Maculopathies : la macula correspond à la zone de la rétine qui concentre les cônes, cellules investies dans la lecture fine et la vision des couleurs. Son altération est en particulier observée dans la dégénérescence maculaire liée à l’âge, ainsi que dans la forte myopie. Une atteinte de la macula se traduit par une perception de gondolés et de déformations des images, avant la diminution de l’acuité visuelle surtout de près.

L’équipe médicale et paramédicale

• 1 praticien hospitalier, professeur des universités, chef de service
• 1 praticien hospitalier, chef de clinique
• 1 praticien hospitalier, chef de clinique assistant
• 1 praticien hospitalier à temps partiel
• 3 médecins assistants 
• 2 médecins attachés
• 8 Internes
• 4 orthoptistes
• 2 infirmières

Découvrir le service odontologie

Le service service d’Odontologie, Médecine Bucco-Dentaire & Chirurgie Orale collabore avec de nombreux services hospitaliers : ORL, cancérologie, pédiatrie, urgences/SAMU, cardiologie, centre anti-douleur… Les patients pris en charge sont des consultants externes (adressés par des praticiens libéraux ou non) et des patients hospitalisés.

Faisant parti du pôle « Organes des Sens » du CHU de Brest, le service d’Odontologie, Médecine Bucco-Dentaire & Chirurgie Orale est un service hospitalo-universitaire dont les missions principales sont : les soins courants et les soins de recours ; la formation des futurs chirurgiens dentistes ; la recherche clinique et fondamentale.

Les soins courants sont assurés par des étudiants hospitaliers en formation accompagnés et supervisés par les praticiens seniors du service.

Les soins de recours concernent les pathologies orales complexes et/ou les patients présentant une situation propre nécessitant une prise en charge adaptée (notamment les patients en situation de handicap complexe). Ceux-ci sont assurés par des praticiens spécialisés.

Le service assure également un accueil des urgences bucco-dentaires.

Nous répondons à la demande de la population par des prises en charge adéquates. Le service d’odontologie constitue un centre de référence et collabore étroitement avec l’odontologie de ville et de nombreux services hospitaliers. Son activité clinique évolue dans le temps et se développe continuellement.
Professeur Hervé Boutigny-Vella, chef du service.

Pathologies prises en charge

Toutes les pathologies prises en charge relèvent de la sphère orale (cavité buccale). Elles peuvent concerner aussi bien les tissus durs (dents, os maxillaires…) que les tissus mous (gencives, langue, joues…) : lésions carieuses, fractures dentaires ou osseuses, maladies des gencives (parodontales), lésions de la muqueuse buccale…

Une triple mission : soins, enseignement et recherche

Les soins

Les soins sont assurés par les praticiens et étudiants en odontologie (internes et externes). Ces derniers interviennent en étant supervisés par des praticiens seniors. Comme précisé en introduction, les soins courants de chirurgie dentaire sont assurés par les étudiants hospitaliers et les soins de recours par des praticiens spécialisés.

L'enseignement

Une particularité à noter, la présence d’un nombre important d’externes (110 étudiants hospitaliers en 4^e, 5^e et 6^e années d’odontologie pour l’année 2022). Le service d’odontologie assure également la formation des internes dans 2 DES : DES de chirurgie orale et DES de médecine bucco-dentaire. Il s’agit des futurs générations chirurgiens dentistes.

La recherche

La plupart des praticiens hospitalo-universitaires en odontologie ont une activité de recherche, dans divers domaines : immunologie, imagerie, mécanique de matériaux, microbiologie, cytogénétique, etc. Divers travaux de recherche sont effectués dans les laboratoires de recherche ou directement dans le service sous forme de projet hospitalier de recherche clinique (PHRC) ou d’études cliniques.

Comment être pris.e en soin dans le service

Le service accueille tous les patients dans la limite de ses capacités structurelles, matérielles et humaines.
Pour les soins courants (soins de carie, dévitalisations, couronnes et prothèses dentaires etc.) chez les adultes (plus de 15 ans). Les patients sont d’abord vu en consultation pour un bilan complet. Une fois celui-ci réalisé un nouveau rendez-vous est programmé avec le ou les étudiant.es qui le suivront au cours de son parcours de soins. Si vous avez été suivi au sein du service il y a plus de 2 ans, un nouveau RDV de première fois vous sera proposé pour refaire le point.

Les enfants de moins de 14 ans sont pris en charge dans le secteur d’Odontologie pédiatrique via une liste d’attente spécifique. Il est toutefois fortement recommandé de d’abord vous adresser à votre chirurgien-dentiste traitant qui au besoin redirigera votre enfant vers le service, ceci afin de limiter les délais d’attente. 

Pour les soins spécialisés, il est généralement demandé un courrier de votre chirurgien-dentiste traitant, médecin traitant ou médecin spécialiste. Ceci afin d’orienter au mieux les patients. 

À noter que les délais peuvent être conséquents : en effet les prises en soins qui en découlent peuvent être longues ce qui nécessite de pouvoir graduer les prises en soins pour en assurer la qualité et la sécurité.
Nos missions hospitalières nécessitent également de sanctuariser un accès aux personnes les plus fragiles, notamment hospitalisés au sein de l’institution et/ou présentant des poly-pathologies lourdes ainsi qu’aux personnes dépendantes.

Le service assure également un accueil des urgences bucco-dentaires. À noter que :

Les urgences prennent en soins les pathologies infectieuses, traumatiques et inflammatoires de la cavité orale. Afin d’assurer l’adéquation entre les besoins et les capacités d’accueil, un tri médical et une priorisation est mise en place à l’accueil. Par conséquent, le secteur d’urgence ne sera pas en mesure de prendre en charge toutes demandes ne relevant pas strictement de la définition d’urgence.

Nous vous conseillons en premier lieu de prendre contact avec votre chirurgien-dentiste traitant pour vous orienter au mieux.

Si vous souhaitez une prise en charge complète dans le service, un bilan de première fois peut être proposé.

Personnels et plateau technique

Le personnel médical

Le personnel médical est composé de 29 praticiens seniors (13 équivalents temps pleins), majoritairement constitué de praticiens hospitalo-universitaire (Professeurs des Universités – Praticiens Hospitaliers, PU-PH ; Maîtres de Conférence – Praticiens Hospitaliers, MCU-PH ;  Chefs de Cliniques des Université – Assistants Hospitaliers, CCU-AH) mais également de praticiens hospitaliers et attachés. En 2022, l'équipe se compose également de 105 étudiants hospitaliers dont 100 « externes » de 4^e, 5^e et 6^e années et 5 internes.

Le personnel paramédical et administratif

1 Cadre de santé (0,75 équivalent temps plein)
2 Infirmières diplômées d’état (1,5 équivalent temps plein)
5 Aides-soignantes (4,5 équivalent temps plein)
1 prothésiste dentaire,
5 agents administratifs (4,6 équivalent temps plein)

Le plateau technique du service pour les consultations et soins « externes », ambulatoires

30 salles de soins dentaires. 
Une salle d’intervention aseptique. 
Un panoramique-cone beam (imagerie 3D)
Un laboratoire de prothèses dentaires

Hospitalisation

Le service assure des prises en soins sous anesthésie générale, le plus souvent en chirurgie ambulatoire.
Si un hospitalisation plus longue est nécessaire, les patients sont hospitalisés au sein de l’unité polaire, en hospitalisation continue ou en hospitalisation de semaine.

Activités délocalisées

Le service assure également des prises en soins dans d’autres services du CHU afin de favoriser la pluridisciplinarité : Centre d’Evaluation et de Traitement de la Douleur (CETD), ORL, etc.
Le service prend également en soins les populations fragiles au Centre René Fortin (CRF) et dans l’unité sanitaire de la maison d’arrêt de Brest.

Trois types de patients y sont accueillis :

• Les personnes souffrant de dénutrition due à différentes maladies, notamment cancers, maladies digestives, renutrition pré- et post-opératoire, insuffisance respiratoire, anorexie mentale.
• Les personnes atteintes d’obésité sévère avec un indice de masse corporelle (IMC) égal ou supérieur à 35.
• Les personnes obèses atteintes de diabète de type 2.

Le fonctionnement :

Le Département de Nutrition comporte un secteur d’hospitalisation continue de 15 lits, un secteur de consultations externes, un plateau d’explorations fonctionnelles en Nutrition et 4 lits d’hôpital de jour mutualisés au sein de l’HDJ polaire.

L’hospitalisation continue accueille les malades ayant des pathologies à retentissement nutritionnel complexe nécessitant une prise en charge globale.

Le service a l’expertise dans le domaine de la nutrition artificielle (par sonde ou par voie intraveineuse) et de la prise en charge post-opératoire des patients ayant eu une résection intestinale (insuffisance intestinale).

La prise en charge des patients est assurée par une quinzaine de soignants médicaux et paramédicaux.

Un bilan complet en un seul jour

« L’hospitalisation de jour permet un bilan complet sur un seul jour, notamment dans le cas de l’obésité sévère, ce qui facilite grandement l’orientation et la prise en charge ultérieure du patient, éventuellement vers la chirurgie de l’obésité pour ceux chez qui elle peut être proposée », souligne le Pr Delarue.

Le patient bénéficie d’une consultation avec un médecin nutritionniste, une diététicienne, une psychologue clinicienne et si nécessaire d’un médecin d’une autre spécialité, ainsi que d’une batterie d’examens : mesure de la dépense énergétique, de la masse grasse et de la masse maigre, questionnaire d’activité physique et de comportement alimentaire échographie du foie, échographie cardiaque si nécessaire, recherche d’apnée du sommeil… 

Une fois le bilan établi, le suivi des patients est organisé en partenariat avec le médecin traitant et/ou d’autres spécialités médicales. Concernant la chirurgie de l’obésité, la décision est prise lors d’une réunion mensuelle de concertation pluridisciplinaire du réseau finistérien public-privé de chirurgie de l’obésité.

Le Département gère, par ailleurs trois protocoles d’éducation thérapeutique pour les patients atteints d’obésité sévère, de diabète de type 2 avec obésité et pour les patients nécessitant une nutrition entérale (par sonde) à domicile

Situé au pôle 4 de l’hôpital de Cavale Blanche, le Département de Nutrition a établi des partenariats avec la médecine libérale, les cliniques Pasteur et Keraudren, le CHIC de Quimper et le Centre de Perharidy.

Au niveau universitaire, il organise un master professionnel « Alimentation, Droit, Nutrition & Santé ». Pour le Pr Jacques Delarue, « cette double formation en droit de l’aliment et en nutrition clinique permet un taux d’insertion professionnelle élevé, notamment dans le secteur agro-alimentaire. » 

Enfin, le Département de nutrition du CHRU brestois est associé aux universités rennaises dans le domaine de la recherche clinique avec 2 unités Inserm, 2 unités Inra et une Équipe d’Accueil. « À Brest, nous travaillons sur l’intérêt des acides gras omégas 3 d’origine marine pour la prévention du diabète de type 2. »

Découvrir le service

Pathologies prises en charge :

• Accidents vasculaires cérébraux
• Épilepsie
• Démences, maladie d'Alzheimer
• Maladie de parkinson, mouvements anormaux
• Sclérose en plaques (liens avec le réseau NeuroBretagne)
• Sclérose latérale amyotrophique
• Céphalées, migraines
• Tumeurs cérébrales
• Polynévrites
• Vertiges
• Troubles du sommeil
• Maladies musculaires

À la pointe des avancées sur l’AVC :

Le service de neurologie du CHRU de Brest est très actif dans le domaine de la recherche sur l’AVC et y a consacré de nombreuses études thérapeutiques. Il a mis en place un registre populationnel des AVC du pays de Brest en collaboration avec le Centre de recherche en neurosciences de Lyon (unité INSERM 1028) sur la génétique de l’AVC.
D’autre part, un projet hospitalier de recherche clinique (PHRC) est en cours sur le ressenti des émotions après un AVC des noyaux gris centraux.

Nous avons mis en place des filières qui ont commencé avec les avc, en coordination avec le samu, les urgences, les soins de suite et réadaptation (ssr), et cette filière d’excellence est en train de se généraliser aux autres grandes spécialités de neurologie, maladies neuro-dégénératives, maladies inflammatoires, sclérose en plaques. Nous collaborons étroitement avec le centre d’investigation clinique, et participons à de nombreuses études thérapeutiques qui nous permettent d’être à la pointe des avancées sur l’avc comme sur l’ensemble des pathologies évoquées

Professeur Serge Timsit, chef de service.

Le personnel médical et paramédical

Le personnel médical comprend :

• 1 praticien hospitalier-professeur des universités, chef de service,
• 1 praticien hospitalier,
• 1 chef de clinique assistant,
• 7 médecins seniors titulaires
• 2 assistants spécialisés, en temps partagé avec l’hôpital de Morlaix.