L’endométriose est une maladie chronique caractérisée par la présence de foyers d’endomètre (muqueuse interne de l’utérus) en dehors de la cavité utérine, sur la membrane qui tapisse la cavité abdominale ou péritoine, les ovaires (endométriome), l’intestin ou la vessie, voire les poumons. 

Un tiers environ des femmes atteintes d’endométriose souffrent de formes sévères avec des douleurs intenses, une vie intime et sociale en dents de scie et parfois une moindre fertilité.

Endobreizh, tout un réseau pour lutter contre l’endométriose

Du dépistage au traitement en passant par les soins de support, Endobreizh est la filière bretonne pour la prise en soins des patientes atteintes d’endométriose. 

La Stratégie nationale contre l’endométriose, lancée le 14 février 2022, prévoit un maillage territorial de professionnels de santé spécialisés, au plus près des femmes souffrant d’endométriose. Selon ce texte officiel, chaque région française doit construire et animer un réseau dédié à l’endométriose. 

La région Bretagne possède déjà le sien : Endobreizh a été créé en 2021, soutenu par l’Agence Régional de Santé Bretagne et porté par une gouvernance régionale unique équilibrée entre tous les acteurs du soin (libéraux, hospitaliers publics et privés). 

Cette association loi 1901 est déjà constituée d’une centaine de professionnels de santé : gynécologues de ville, médecins généralistes, sage-femmes, chirurgiens gynécologues, gynécologues spécialisés en PMA, radiologues, médecins algologues, gastro-entérologues, urologues, chirurgiens digestifs, kinésithérapeutes, psychologues…) mais aussi de patientes représentant les associations nationales comme Endofrance et Endomind. 

Les missions d’Endobreizh sont d’organiser la filière de soins, former les professionnels de santé et développer la recherche clinique. La finalité est de raccourcir les délais de prise en charge, d’être au plus proche du domicile des patientes et ainsi d’améliorer leur qualité de vie. Il s’agit de les orienter au mieux vers des praticiens présentant des spécificités au regard de l’endométriose, qu’il s’agisse de soins médicaux ou paramédicaux.

Découvrir l'unité d'accueil des victimes

Cellule d'accueil

Notre équipe accueille toutes les victimes de violence :

• Violence conjugale ((ex)compagnon(ne), (ex) conjoint(e), (ex) copain(e)….)
• Maltraitance familiale
• Abus sexuel (viol, agression, attouchement…)
• Agression physique
• Violence scolaire, violence au travail
• Violence institutionnelle
• Violence administrative
• Harcèlement, menace, injure…

L’équipe pluridisciplinaire est composée de 2 infirmières, d’une assistante sociale et d’une psychologue.

Offre de soins

Dans un espace confidentiel et gratuit, l’équipe peut vous proposer sur rendez vous :

• un entretien d’évaluation
• un accompagnement social
• des consultations psychologiques
• une information sur les démarches à suivre
• un relais vers les partenaires du réseau si besoin pour une prise en charge adaptée

L’UAV est une unité mobile au sein des différents services du CHRU de Brest (Cavale Blanche, Morvan, Bohars, Guilers)

Découvrir le service

En interaction permanente, l’Équipe Mobile d'Accompagnement et de Soins Palliatifs (EMASP) et l’Unité d'Accompagnement et de Soins Palliatifs (UASP ) font partie intégrante du Dispositif Gradué en Soins Palliatifs et collaborent étroitement avec les unités disposant de Lits Identifiés en Soins Palliatifs (LISP), les plateformes d’appui,  les services d’hospitalisation à domicile (HAD), les médecins référents et les professionnels libéraux.

La médecine palliative inscrit le patient dans son unicité, dans sa complexité, dans son environnement familial, dans son humanité et dans sa culture. C’est une médecine de l’humilité et de l’incertitude mais aucunement détachée de sa modernité et de sa technicité.
Docteur Véronique Beaudré-Bellein, cheffe de service

L’Équipe Mobile d'Accompagnement et de Soins Palliatifs (EMASP)

Cette équipe répond aux sollicitations des services du CHRU de Brest.

Sa mission première consiste à évaluer et prodiguer des conseils thérapeutiques relatifs à une prise en charge particulière en situation palliative (limitation de l'intensité des soins, soins de confort, prise en charge de la douleur et des autres symptômes pénibles, organisation d'un retour à domicile).

Elle peut ensuite proposer un suivi du patient et/ou de ses proches. Elle a pour autre mission le soutien des professionnels confrontés à une situation difficile ou éprouvante. Elle assure également la formation des professionnels de l’établissement et des EPHAD de proximité.

Découvrir le service de médecine intensive et de réanimation

Le Service, qui existe depuis 1976, comprend 15 lits de réanimation lourde et 6 lits de surveillance continue pour les patients moins gravement malades. Il accueille environ 700 patients par an.

Pathologies prises en charge

Parmi les pathologies prises en charge figurent les détresses respiratoires aiguës (pneumonie grave, décompensation de maladie respiratoire chronique, œdème pulmonaire, crise d'asthme sévère...), les comas d'origines diverses (intoxication, accident vasculaire cérébral...), l'insuffisance rénale aiguë nécessitant des séances de rein artificiel, les atteintes de la fonction cardio-vasculaire (arrêt cardiaque, embolie pulmonaire sévère, chute tensionnelle...), ainsi que les infections graves.

Organisation de la prise en charge

Le patient est pris en charge dans une chambre individuelle avec une surveillance continue de l'électrocardiogramme et du taux d'oxygène dans le sang. Les techniques mises en œuvre pourront consister en des séances de ventilation, rein ou cœur artificiel, en complément des traitements médicamenteux.

Chaque patient est suivi par un binôme paramédical (infirmier et aide-soignant), ainsi que par un interne et un médecin senior.
La présence médicale dans le service est continue, 24h / 24h, 7 jours sur 7. L'accueil des familles s'effectue également 24h / 24h.

Thérapies innovantes

Les thérapies innovantes sont représentées essentiellement par les techniques d’hypothermie thérapeutique, de cœur artificiel, de personnalisation de l'administration d'oxygène. L'ensemble de l'équipe du service est formé de façon régulière à la gestion des facteurs humains afin d'améliorer la qualité de la prise en charge, et ce, grâce à la simulation haute-fidélité qui reproduit grandeur nature, avec des mannequins, des situations réelles.

Activité de recherche

Le Service est adossé à une unité de l'Inserm, le LaTIM (UMR 1101). Au sein du Service, une unité d'évaluation et de développement technologique, sous la direction du professeur L'Her, développe et évalue de nouveaux outils de recherche respiratoire. Cette unité est à l'origine du dépôt de 5 brevets internationaux dans différents domaines.

L’équipe

L'équipe paramédicale comprend une soixantaine d'infirmiers et d'aides-soignants. Quant à l'équipe médicale, elle est constituée de 2 professeurs d'université dont le chef de Service, le professeur L'Her, de 4 praticiens hospitaliers et de 2 chefs de clinique. Ils sont assistés dans leur mission par une équipe de 8 à 10 internes.

Le Centre Médico Psychologique (CMP)

Il organise, pour les adultes de 16 à 70 ans, des actions de prévention, de diagnostic, de soins ambulatoires et d’interventions à domicile.

Sur indication médicale, une prise en charge en relaxation ou en sophrologie peut être proposée.

• Le CMP est animé par une équipe pluridisciplinaire composée de médecins psychiatres, d’une psychologue, d’infirmiers et d’une assistante sociale.
• Une équipe infirmière assure un accueil avec ou sans RDV du lundi selon les centres.
• Suite au premier entretien infirmier une orientation sera proposée si besoin vers un psychiatre, un psychologue, un suivi infirmier, une assistante sociale.

Centre d’Accueil Thérapeutique à Temps Partiel (CATTP)

Suite à une consultation médicale, il sera proposé aux adultes de 16 à 70 ans des actions de soutien, des activités thérapeutiques visant à maintenir ou favoriser une existence autonome.

Le CATTP s’adresse à des personnes qui ont des difficultés à s’insérer dans le tissu social. Il joue un rôle dans la prévention des rechutes. 

L’accueil proposé et la mise en œuvre d’activités ont pour objectif d’éviter l’isolement social et de maintenir ou de restaurer les capacités relationnelles.

Différents types d’activité sont proposées selon les centres :

• Ateliers de réhabilitation psychosociale
• Remédiation cognitive
• Accueil journalier autour d’un café
• Activités manuelles
• Jeux de société
• Atelier cuisine
• Sorties ; balades
• Accompagnement individuel
• Piscine…

Présentation

La Maison des Adolescents propose un accueil téléphonique assuré par une infirmière ou une éducatrice spécialisée. Ce premier contact peut donner lieu à un entretien programmé dans les locaux avec l’une de ces professionnelles. Cette rencontre permet alors d’évaluer la situation du/de la jeune concerné.e et peut, selon les cas :

• se poursuivre sous la forme d’un accompagnement infirmier ou éducatif à la Maison Des Adolescents, 
• ouvrir sur une proposition d’orientation vers un dispositif plus spécialisé en dehors du service.

Située à l’entrée de l’hôpital MORVAN, elle est rattachée au pôle de psychiatrie du CHU de Brest et soutenue par le Conseil Départemental du Finistère.  

Chaque année, plus de 600 jeunes sont accueillis à la Maison des Adolescents, située à l’entrée de l’hôpital Morvan. Ils y bénéficient d’un premier entretien effectué par une professionnelle de l’adolescence : infirmière, ou éducatrice spécialisée… Venus de leur propre chef, avec ou sans leurs parents, adressés par leur entourage ou des professionnels des champs scolaires, socio-éducatifs ou sanitaires, ces jeunes peuvent être écoutés, accompagnés sur une courte durée s’ils le souhaitent et, si besoin, orientés dans un deuxième temps vers une prise en charge spécialisée alors assurée par un professionnel ou un service extérieur plus adapté.

« L’entretien d’accueil nous permet d’offrir une écoute bienveillante et neutre, précise Loïk Jousni, responsable de la structure. Dans une large majorité de cas, les problèmes que les jeunes rencontrent se dénouent ici. » Il peut s’agir d’un mal être, de difficultés relationnelles en milieu scolaire ou avec les parents… Ces derniers peuvent également bénéficier d’un entretien avec l’un des professionnels, si leur enfant est d’accord. En moyenne, les jeunes sont reçus trois à six fois à la Maison des Adolescents.  L’accueil personnalisé proposé a pour objectif de les aider, eux et leurs proches, à trouver des voies de résolution aux problèmes rencontrés.

Pour répondre aux différents troubles ressentis par les adolescents, l’équipe est pluridisciplinaire. Elle comprend 3 infirmières, 1 éducatrice spécialisée, 1 médecin généraliste et 1 psychiatre à temps partiel, 1 diététicienne, 1 sage-femme conseillère conjugale et familiale et 1 psychologue, responsable du service.

À noter que la Maison des Adolescents fait partie du réseau départemental « Écoutes Jeunes en Finistère », instance partenariale comprenant une autre Maison des Adolescents à Quimper, les 4 points « accueil écoute jeunes » (répartis dans les différents pays du département) et Pasaj, service d’écoute psychologique par téléphone ou internet, porté par l’association Parentel.

Présentation du service

L’unité sanitaire de la maison d’arrêt de Brest prend en charge la santé des personnes détenues grâce à une équipe pluridisciplinaire de médecine générale, odontologie,  psychiatrie, addictologie, pharmacie et radiologie.

L’unité est ouverte du lundi au vendredi de 8h à 18h et les samedis, dimanches et fériés de 8h à 12h. En dehors des heures d’ouverture, la permanence des soins est assurée par un médecin d’astreinte.

Les missions de l’unité sanitaire sont :

• assurer à la population incarcérée une qualité et une continuité des soins équivalentes à celles dont dispose l’ensemble de la population générale.
• répondre à la demande en soins des personnes détenues
• élaborer des actions de prévention et d’éducation à la santé afin d’inciter les personnes détenues à prendre en charge leurs problèmes de santé pendant et à l’issue de leur incarcération, par une prise en charge individuelle et groupale.
• organiser des soins en milieu hospitalier
• organiser la continuité des soins à la sortie de détention.

L’USMP assure également la formation des étudiants dentaires, présents toute l’année, des étudiants en soins infirmiers et des internes de médecine générale et de psychiatrie.