LE CHU S’ÉQUIPE D’UNE NOUVELLE CHAÎNE DE BIOLOGIE

CHU de Brest
20/09/2022
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Le CHU renouvelle les équipements du pôle de biologie avec pour objectif l’amélioration de l’ensemble de ses domaines d’activité, tant au niveau de l’efficience que de la qualité de vie au travail.  

 

Le pôle de biologie du CHU est un pôle unique bi-sites avec une plateforme unifiée sur le site de la Cavale blanche qui regroupe la biochimie, la biologie de la médecine nucléaire, l’hématologie biologique, la microbiologie et la pharmacologie toxicologie. Déjà très novateur à l’époque de sa mise en place, en 2009, le plateau technique de biologie franchit aujourd’hui un nouveau cap dans la recherche constante d’innovation et d’amélioration, par le renouvellement et l’automatisation du pré-analytique.

La dispersion des activités entraînait en effet des difficultés logistiques ainsi qu’une perte de temps dans l’enregistrement et le traitement des demandes et rendait impossible la mutualisation des équipements coûteux. Une réflexion sur la biologie du territoire était donc indispensable avec une revue organisationnelle aussi bien sur le volet de la réception que sur celui de l’analytique. 

Robotiser certains contrôles permet de libérer du temps pour les techniciens et de réduire les risques en termes d’hygiène et de sécurité du personnel. En plus de la réduction des interventions humaines, les nouveaux équipements amélioreront et consolideront la gestion du flux continu des échantillons vers les automates, ainsi que le pilotage robotique des échantillons sur l’ensemble de la chaîne analytique. 

« Avec le tapis pré-analytique, les tubes sont convoyés directement vers la grosse chaîne analytique. Il n’y a plus de manipulation ! C’est un premier point intéressant. De plus, dans les mois qui viennent, la situation va encore évoluer avec une prescription connectée. On diminue le rôle humain, donc le risque d’erreur », explique le professeur Jean-Luc Carré, chef de Département de biochimie et de pharmacotoxicologie. 

 

Projet multipartite

Au-delà du service biomédical, très impliqué dans la réflexion technologique et organisationnelle, plusieurs services du CHU se sont également emparés de ce projet évolutif d’envergure. 

Les services techniques et informatiques ont ainsi été sollicités, tout comme le service ergonomie de l’hôpital. En effet, le travail répétitif des techniciens avait un impact sur leurs articulations. « Dans le projet, nous avons impliqué très tôt les techniciens, pour ne pas rester sur un choix cadres ou biologistes, car finalement nous ne sommes pas les utilisateurs. Nous avons fonctionné en groupes de travail avec les techniciens, mais aussi avec les aides de laboratoires », explique Alain Kerouanton, cadre supérieur du pôle de biologie.  

« Il fallait que ce nouveau plateau technique puisse absorber l’activité de tout le territoire », poursuit le professeur Carré. Un territoire d’une population de 1,2 million d’habitants où le CHU offre à la fois des soins de proximité et de recours dans de nombreux domaines.