Inauguration de l’IRM à l’hôpital de Landerneau, le 5 décembre

03/12/2024

Accessibilité et pertinence diagnostique à proximité

En matière d’examens radiologiques, l’imagerie par résonance magnétique (IRM) est incontournable. C’est peu dire que l’arrivée de ce dispositif au service de radiologie du centre hospitalier de Landerneau était attendue. Opérationnelle depuis mars dernier, la machine de pointe offre déjà un meilleur accès de proximité pour les patients du territoire à des diagnostics médicaux essentiels.

Ce projet a été élaboré en association avec le CHU. Ce qui offre une qualité diagnostique d’excellence et une attractivité pour les jeunes radiologues vers l’établissement hospitalier de proximité.


Nouvel IRM à LANDERNEAU : Dr Matheusz Chodorowski, Médecin en Imagerie – Hôpital de Landerneau sur Vimeo

Après quatre ans de préparation et un investissement de 1,5 million d’euros, dont 1 million d’aides octroyé par l’Agence régionale de Santé (ARS) de Bretagne, l’hôpital de Landerneau dispose depuis mars d’un appareil d’IRM de pointe nouvelle génération. Une acquisition signant la modernisation du centre hospitalier de proximité.

 

Un parcours de soins amélioré

Dans un contexte global d’allongement des délais d’accès à cet examen, l’IRM de Landerneau permet déjà d’améliorer l’accès pour les patients à un examen clé du parcours de soins rapidement et à proximité. C’est en effet « un examen diagnostique de référence en première ou en seconde intention dans de nombreuses indications », note le Dr Valentin Tissot, chef du service de radiologie au centre hospitalier de Landerneau. « Il est indiqué dans la détection du cancer de la prostate, dans la recherche de hernie discale, de certaines pathologies post-traumatiques, dans le diagnostic d’endométriose ou encore le bilan de tumeurs osseuses. » Sans oublier l’accident vasculaire cérébral (AVC), pour lequel l’IRM est indispensable en urgence pour déterminer s’il s’agit d’un cas hémorragique ou ischémique.

« Aujourd’hui, nous pouvons proposer un bilan IRM dans le mois suivant une suspicion d’accident ischémique transitoire (AIT) », se félicite le Dr Mateusz Chodorowski, assistant en radiologie au centre hospitalier de Landerneau. Et ce délai peut être abaissé à une ou deux semaines pour un bilan préopératoire d’entorse au genou. Objectif : éviter les séquelles de ligaments croisés.

Pour ces diverses pathologies, l’IRM constitue l’examen le plus pertinent. « Avoir accès rapidement, à proximité et d’emblée à l’examen le plus adapté aux symptômes et aux pathologies permet de réduire le risque de retard de diagnostic et de prise en charge pour les patients », ajoute le Dr Tissot.

 

Un lien renforcé avec la médecine de ville

Les besoins en examens d’IRM vont croissant. Ils concernent des patients de l’hôpital mais aussi ceux de médecins et professionnels de santé de ville. Améliorer l’accès à cet examen facilite donc également le travail de ces derniers, tout en renforçant le lien entre la pratique en cabinet et le monde hospitalier. Un bénéfice certain pour tous les patients de tout le territoire.

 

Un projet partagé avec le CHU de Brest

La machine d’imagerie par résonance magnétique ne serait rien sans les médecins radiologues pour lire et interpréter les images qu’elle produit. L’association avec le CHU donne une autre dimension au projet d’acquisition d’IRM de Landerneau. « Nos équipes sont mixtes et partagent leur temps entre le CHU et Landerneau », explique Christelle Collec, directrice déléguée de l'hôpital de Landerneau. « Cette équipe jeune et d’un haut niveau de compétences, similaire à celle du CHU, apporte son expertise en proximité. C’est là que réside toute l’intelligence de notre territoire au service de sa population. »

Les radiologues partagent leur temps entre les deux établissements selon des formules diverses. Certains, comme le Dr Valentin Tissot, travaillent essentiellement sur le CHU et consultent un à deux jours par semaine à Landerneau, tandis que d’autres, comme le Dr Mateusz Chodorowski, récemment embauché, sont principalement basés dans l’établissement de proximité.

 

Qualité d’image et d’interprétation

« L’intérêt de ce partenariat est que les patients bénéficient de la même qualité d’image et d’interprétation quel que soit l’endroit où ils habitent », souligne le Dr Tissot. Ce qui est donc le cas puisque l’appareil est le même que celui dont vient de se doter l’Institut de Cancérologie et d’Imagerie du CHU. Et que les mêmes médecins interviennent dans les deux établissements.

Mieux, pour le jeune radiologue de 30 ans qu’est le Dr Chodorowski, le lien maintenu avec le CHU lui offre un second avis ou une confirmation de diagnostic en cas de doute auprès de ses mentors du CHU. L’assurance d’une lecture et d’une interprétation des images radiologiques de très haute qualité.

 

L’attractivité par l’exercice clinique et universitaire

Ce travail en association a d’ailleurs permis d’attirer les jeunes radiologues dans l’établissement de proximité. Sans l’IRM, le Dr Chodorowski confie qu’il n’aurait sans doute pas signé pour cet établissement car l’absence de cet appareil constitue un véritable « frein à l’exercice d’un radiologue ». Grâce à l’acquisition du dispositif donc, « nous avons pu recruter deux jeunes praticiens et trois manipulateurs en radiologie », se réjouit Valentin Tissot.

 

L’excellence par le confort Un environnement

L’IRM de l’hôpital de Landerneau propose aussi à ses patients l’excellence par le confort. En effet, une nouveauté y est intégrée : la possibilité d’une immersion dans un univers virtuel choisi par le patient avant l’examen. Forêt tropicale, poissons multicolores ou autres ambiances sont ainsi projetées sur les murs de la salle et de la machine elle-même. La distraction qu’offre cette nouvelle option permet de réduire le stress durant la durée du passage dans l’IRM. D’autant que cette durée – qui se situe entre 20 et 30 minutes en moyenne - est également réduite par rapport aux machines moins récentes. Un véritable plus pour les patients de l’ensemble du territoire.