Département de Biochimie et pharmaco-toxicologie
Il se répartit entre les deux étages de la plateforme de Biologie de l’hôpital de Cavale Blanche
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Présentation du service
Le département de Biochimie et Pharmaco-Toxicologie, situé sur la plateforme de Biologie du site de la Cavale Blanche assure à la fois une activité d'urgence réalisée 24h/24 et 7j/7, et des activités spécialisées. Nos activités sont réalisées pour assurer une prise en charge optimale des patients.
Le département réalise 2,1 millions d'actes par an. Les analyses proposées au patient sont accessibles sur le site du catalogue des examens de laboratoire du CHU de Brest. L’équipe est constituée de 30 techniciens, 8 biologistes, un cadre, un ingénieur et 2 secrétaires.
Les praticiens du service forment les internes médecins et pharmaciens futurs spécialistes en biologie médicale, ainsi que les futurs techniciens de laboratoire.
Le département de Biochimie et Pharmaco-Toxicologie contribue à la mission de recherche médicale du CHU de Brest, valorisant l’activité hospitalière du laboratoire et à travers les équipes de recherche LIEN (EA 4685) et l’équipe INSERM GETBO (UMR1304) où émargent les biologistes médicaux du département.
Le secrétariat : Nos deux secrétaires assurent l’accueil téléphonique, la prise de rendez-vous, la formalisation des dossiers médico-légaux, la facturation…
Différents secteurs composent le laboratoire :
• Biochimie générale : sur le plateau technique automatisé (PTA) sont réalisés les examens de biochimie de première ligne et d’urgence, en activité 24h/24 et 7j/7 grâce à une chaine analytique automatisée traitant jusqu’à 440 tests /h : ionogrammes sanguins et urinaires, bilans hépatiques, rénaux, cardiaques, lipidiques, gaz du sang, marqueurs de l'inflammation, de la grossesse...
• Protéinologie : des techniques comme celles des électrophorèses et immunofixations des protéines sériques et urinaires permettent le dépistage et le suivi de diverses pathologies comme le myélome. L’isoélectrofocalisation du LCR permet quant à elle de contribuer au diagnostic de la sclérose en plaque.
• Hormonologie : répartie entre le PTA et un secteur spécialisé, la biochimie hormonale couvre des bilans biologiques d’endocrinologie (bilans thyroïdiens, surrénaliens, gonadiques, insuliniques, bilan de fertilité, bilans hypophysaires), ainsi que la réalisation des dosages de marqueurs tumoraux.
• Pharmacologie : ce secteur participe à la personnalisation de la prise en charge des patients. En proposant une approche individualisée des traitements médicamenteux, le secteur pharmacologie aide les médecins à optimiser le bénéfice des traitements et leur sécurité d’emploi, tout particulièrement pour les patients qui requièrent des soins critiques ou spécialisés.
• Toxicologie : les activités de toxicologie médicale et médico-légale consistent à identifier et/ou à doser des substances potentiellement toxiques - alcool, stupéfiants, médicaments, produits de substitution aux opiacés - dans divers prélèvements biologiques. Une interprétation est associée aux résultats. Dans le cadre médical, ces recherches se font en collaboration avec les médecins cliniciens dans des cadres d’urgence (intoxication, diagnostic différentiel de troubles neurologiques...) ou de suivi (addictologie). Dans le cadre médico-légal, les recherches se font en collaboration avec les acteurs de justice et les résultats sont transmis sous forme de rapports d’expertise par les biologistes experts en Toxicologie du service.
• Lithiase urinaire - Cristallurie : la maladie lithiasique est une pathologie fréquente (prévalence : 10 % dans les pays industrialisés) et récidivante (60 % à 70 % de récidive à 10 ans). Depuis 30 ans, le département de Biochimie et Pharmaco-Toxicologie du CHU de Brest met son expertise dans l’analyse biologique des lithiases urinaires (analyse morpho-constitutionnelle des calculs urinaires en spectrophotométrie infrarouge, étude des cristalluries métaboliques ou médicamenteuses) au service de nombreux centres hospitaliers, des laboratoires de cliniques privées et des cabinets privés d’urologie de l’ouest de la France. Le Département de biochimie a été reconnu en juin 2024 laboratoire de biologie médicale de référence (LBMR) dans l’arrêté du 18 juin 2024 pour l’activité « Biochimie des pathologies rénales et lithiasiques (phénotype) ».
• Biologie délocalisée : La biologie médicale peut aussi nécessiter d’être réalisée au plus près du patient (situation d’éloignement du laboratoire, situations d’urgence extrême, éducation thérapeutique, évaluation pré-hospitalière de l’état de santé du patient pour l’orienter au mieux vers le service de soins adéquat). Le département déploie alors un maillage de solutions d’analyseurs délocalisés, utilisables par les équipes soignantes et dont il assure la sécurité des process d’utilisation.
• Biologie de territoire : le département de biochimie participe activement à la biologie de territoire, notamment à l’internalisation à l’automne 2025 de la biologie du centre hospitalier de Landerneau par le CHU de Brest.
