Projet

Au CHRU de Brest : une prise en charge spécialisée de l’AVC - Participer afin de comprendre et traiter

Projet

Le CHRU accueille chaque année plus de 1400 patients. Créer en 2008, l’Unité Neuro-Vasculaire (UNV)du CHRU de Brest est dirigée par le Pr TIMSIT. 

Sa mission : confirmer le diagnostic de l’urgence neuro-vasculaire et mettre en place une prise en charge hospitalière adaptée dans le cadre d’une filière neuro-vasculaire, facteur essentiel pour une récupération optimale.

L’UNV fonctionne 24h/24 avec un neurologue de garde pour intervenir au plus vite dans l’urgence AVC et de façon pluridisciplinaire. Grâce à des kinésithérapeutes, orthophonistes, elle permet de débuter au plus vite la rééducation des patients. 

Depuis 2012, l’unité a également mis en place l’éducation thérapeutique post-AVC afin de mieux contrôler l’ensemble des facteurs de risque et permettre la meilleur tolérance et observance des traitements anti-coagulants.

Elle travaille étroitement avec les équipes des Urgences et d’Imagerie Médicale. Depuis 2015, elle peut bénéficier de nouvelles compétences en Neuroradiologie Interventionnelle et ainsi proposer la thrombectomie en complément de la thrombolyse.

L’UNV intervient également dans la sensibilisation de la population générale, et dans  la formation des soignants dans le domaine de l’AVC, pour en améliorer la prise en charge ainsi que la recherche.

En plus de son activité de soin, le service a mis en place plusieurs programmes de recherche, dite « translationelle » : à la frontière entre la recherche clinique et la recherche plus fondamentale.

L’approche de recherche du service de neurologie du CHRU de Brest se résume en un principe simple, celui de « comprendre et traiter ».

L’équipe de neurologie travaille tout particulièrement sur les axes suivants : 

A) Comprendre à l’aide du registre populationnel des AVC du Pays de Brest le pronostic des patients: ce registre labellisé par l’Inserm et l’Institut national de veille sanitaire (InVS), qui est un des rares registre populationnel en France, permet d’étudier depuis 2008 les caractéristiques de plus de 850 patients /an afin d’évaluer le nombre de patients ayant eu un AVC dans la région, mais aussi les facteurs jouant un rôle dans le pronostic.

B) Comprendre le ressenti des émotions après un AVC . En effet les patients ayant eu un AVC expliquent souvent qu’ils ressentent leurs émotions de manière différente.

C) Comprendre les facteurs génétiques impliqués dans l’accident ischémique cérébral. Ainsi une étude de plus de 300 patients âges de moins de 40 ans et 300 témoins qui vient de se terminer permet d’appréhender les facteurs de risque d’accidents vasculaire ischémiques du sujet jeunes ainsi que les facteurs génétiques de prédispositions ou au contraire  de protections aux accidents vasculaires cérébraux. Ces travaux sont réalisés en partenariat avec l’Unité Inserm 1078 et le Pr Ferec.

D) Proposer de nouvelles approches thérapeutiques en participant à des études thérapeutiques de recherche clinique et en identifiant de nouveaux agents thérapeutiques en recherche plus fondamentale susceptibles de protéger le cerveau d’un accident isichémique cérébral (neuroprotection)

KALISS – L’Analyse des émotions chez les patients suite à un AVC

L’équipe du Pr Serge TIMSIT, en lien avec les équipes du Centre d’Investigation Clinique (CIC) étudie les modifications des processus émotionnels chez des patients ayant présenté un accident ischémique vasculaire cérébral (AVC).

L’objectif principal est de comparer l’expérience émotionnelle de patients présentant une lésion focale avec l’expérience de participants n’ayant pas eu d’AVC.

POUR LA PROTECTION DE TOUS
RESPECTONS LES GESTES BARRIÈRES
ET UNE DISTANCE ENTRE NOUS

 

  • Saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades
  • Se laver ou se désinfecter régulièrement les mains
  • Tousser ou éternuer dans son coude
  • Utiliser un mouchoir à usage unique et le jeter
  • Porter un masque